S’il y a une athlète sur laquelle je parierais toujours qu’elle réussirait le test de la guimauve, c’est Kelleigh Ryan. Aucun athlète n’illustre mieux qu’une éthique de travail disciplinée et engagée sera éventuellement récompensée. Ce qui rend le parcours de l’athlète du Temple de la renommée d’Ottawa d’autant plus marquant, c’est qu’il a commencé parce qu’elle n’aimait pas le karaté. À 10 ans, Kelleigh, originaire d’Ottawa, née de parents Robert Ryan et Rianne Mahon, a décidé de renverser la tendance et de passer du karaté à l’escrime. Mais éventuellement, c’est la motivation de croissance personnelle et d’apprentissage qui ont éclipsé son aversion pour le karaté et ont gardé Kelleigh dans le sport.

Son affinité naturelle pour l’activité physique et l’entraînement a renforcé son amour de l’escrime et l’a aidée à être active quand les autres étaient déjà essoufflés. Aujourd’hui encore, Kelleigh admet que des sessions de musculations sont tout  aussi amusantes pour elle que le combat, et il n’est pas difficile d’imaginer pourquoi l’éternelle étudiante (diplômée en sociologie, science politique et kinésiologie) a décidé de fonder sa propre entreprise, Lion Ethik (lionethik.com). En travaillant dans son club, Epic Fencing Club, Kelleigh a pu intégrer son amour du conditionnement à la culture du club et le partager avec une nouvelle génération d’escrimeurs. Malgré son enthousiasme, il a fallu de nombreuses années à Kelleigh pour connaître le succès international en tant qu’escrimeuse, manquant les championnats du monde cadets et juniors, mais continuant à travailler avec le l’objectif ultime de décrocher une médaille olympique. Avec le temps, Kelleigh est passée d’un ajout notable à une partie intégrante de l’équipe féminine actuelle de fleuret, qui a remporté les Jeux panaméricains (Toronto, 2015) et Championnats panaméricains (Asuncion, 2022) et réalise régulièrement des résultats comme les huits meilleure lors d’événements mondiaux. Ses résultats personnels ne manquent pas non plus d’éclat, avec un top 8 au Jeux de Tokyo 2022 et à la Coupe du monde Tauberbischofsheim 2022. De plus, son ascension constante est quelque chose qu’elle porte avec fierté, inspirant ceux qui l’entourent en racontant, comme l’a fait Michael Jordan, que « j’ai échoué encore et encore et c’est pourquoi je réussis. »