24 juillet – L’équipe masculine canadienne de sabre espérait une fin de conte de fées pour souligner la fin de la carrière du membre de longue date de l’équipe nationale, Mark Peros. Malheureusement, les Américains se sont, encore une fois, mis en travers de la fin parfaite.

L’équipe masculine de sabre, composée de Joseph Polossifakis, Shaul Gordon et Peros a remporté la médaille d’argent jeudi soir, en livrant une chaude lutte à un solide trio américain qui a fini par défaire les Canadiens par le score de 45-37.

« Ils sont de très bons tireurs », a affirmé Gordon au sujet des Américains. « Nous avions commencé sur une forte note. C’était la dernière compétition de Mark et nous nous sommes défendus. Personnellement, j’ai fait quelques erreurs techniques à la fin du match, et même si elles n’étaient pas très importantes, elles ont fait la différence. »

« Nous sommes déçus, mais c’est quand même incroyable (de gagner une médaille aux Jeux panaméricains), particulièrement parce que je l’ai gagnée avec ces deux gars. Nous avons eu un parcours formidable. »

Peros, 39 ans, a mis fin à sa carrière dans l’équipe nationale canadienne avec une fantastique journée d’escrime et a admis que le fait de concourir pour la dernière fois en rouge et blanc a fait une grande différence.

« Bien sûr que cela a fait une différence », a-t-il dit au sujet de l’impact de sa retraite à venir. « On veut finir avec éclat, et je pense que c’est ce que J’ai fait. Je n’avais pas combattu comme ça pendant toute l’année, et je pense que c’est dû à ma présence ici (à la maison). »

« Toute cette expérience a été formidable. Je pense que nous nous sommes bien entendus en tant qu’équipe; c’était notre meilleur match de l’année. Lorsque nous sommes venus ici, nous voulions gagner. Nous avons commencé sur bonne note, nous avons fait quelques erreurs pendant le match, mais le plus important, c’est que nous avons livré bataille en équipe. On peut gagner et perdre en équipe. »

L’équipe masculine, menée par l’entraîneur national Benjamin Manano, a commencé sa journée avec une performance dominante contre la Colombie, qu’elle a battue par une grande marge, 45-25. Polossifakis a eu un départ difficile, mais a repris sa forme initiale pour inscrire point après point au tableau d’affichage, mais c’est Peros qui a réellement volé la vedette le reste du temps.

C’est clair qu’il allait tirer le maximum de ses derniers moments sous les feux de la rampe, alors il a été imbattable dans ses trois combats contre la Colombie.

Les Canadiens se sont ensuite mesurés à l’équipe du Venezuela composée de Jesus Carvajal, Eliecer Romero et Jose Quintero, qui ont donné du fil à retordre aux Canadiens dans ce que Polossifakis a décrit comme un match de demi-finale « exténuant » que le Canada a fini par gagner par la marque de 45-40.

Le trio canadien avait une avance de 15-7 après trois tours, mais Quintero a inscrit douze touches au quatrième match pour mener le score à 20-19. Les deux côtés ont avancé et reculé dans plusieurs assauts jusqu’à ce que Gordon donne une avance de trois points aux Canadiens, 40-37, tout en pavant la voie pour que Polossifakis termine le match et assure la place du Canada en finale contre les Américains.

La finale a bien commencé pour le Canada. Les Canadiens ont maintenu l’avance dès le deuxième match jusqu’au sixième, mais les Américains ont commencé à s’éloigner au septième lorsque Jeff Spear a inscrit sept touches pour donner une avance de deux points aux Américains. Polossifakis et Gordon ont essayé vaillamment de reprendre l’avance, mais Eli Dershwitz et Daryl Homer ont été en mesure de « conclure l’affaire » pour les Américains aux deux derniers matchs.

Chez les femmes, Gabriella Page, Marissa Ponich et Pamela Brind’Amour n’ont pas eu le début qu’elles souhaitaient dans la compétition, ayant perdu leur match de quart de finale contre Cuba par la marque de 45-39. Les Cubaines ont pris très tôt l’avance et ne l’ont jamais lâchée, et même si les trois Canadiennes ont eu de longs assauts où elles ont inscrit beaucoup de points, elles n’ont pas été en mesure de rattraper leurs adversaires.

« Nous n’avions pas bien commencé (le match contre Cuba) », a déclaré Brind’Amour, « Je n’ai pas bien performé et aucune d’entre nous n’a bien performé d’ailleurs. Nous avons essayé de revenir à la fin, mais ce n’était pas suffisant. »

« Dans les deux autres matchs, nous avons pris l’avance très tôt, alors cela a renforcé notre confiance. Nous ne sommes pas habituées à ce que le public nous encourage comme ça, alors cela peut créer une certaine pression sur nous en ce qui a trait à notre performance, mais nous avons pu nous ressaisir, nous amuser et utiliser le public pour nous motiver. »

Le public a donné sans le vouloir la réplique à l’équipe lorsque cette dernière a commencé son chant d’avant-match, sur l’air de « We Will Rock You » de Queen, alors tous les occupants des estrades ont commencé à taper des mains et des pieds avec l’équipe.

« Au début, je n’ai pas vraiment répondu à la foule, je suis un peu timide, mais dès qu’on commence à s’y habituer, on se rend compte à quel point c’est formidable d’avoir tous ces gens qui nous encouragent. C’est très motivant. »

Les femmes ont rebondi à leur premier match de placement, en défaisant El Salvador par la marque de 45-32. Ponich a donné au Canada une avance de 15-11 au troisième tour, une avance qu’elles n’ont pas lâchée pour le reste du match. Cette victoire a mené le Canada au match pour la cinquième place contre le Brésil, match que l’équipe canadienne a également remporté, par la marque de 45-38. Une fois de plus, Ponich a donné l’avance au Canada avec six touches au troisième tour, ensuite, avec l’aide de Brind’Amour, cette avance est passée à huit au septième et huitième tour, ce qui a pavé la voie pour que Page concluent le match.

Les équipes masculine et féminine d’épée seront en piste demain dans le cadre de l’avant-dernière compétition de la semaine.

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