FRANÇOIS CAUCHON

Weapon: Sabre
Hand: Droitier
Born: Montréal, QC
Residence: Montréal, QC
Club: BRE

L’ambition semble définir le sabreur François Cauchon. Un regard sur l’athlète prometteur, qui a récemment réalisé un meilleur résultat personnel en Grand Prix avec une 52e place à Tunis en janvier 2023, et vous pouvez rapidement reconnaître chez le jeune athlète de vingt-deux ans un esprit qui est évalué toujours comment maximiser son potentiel. On comprend aisément sa sélection pour le programme Petro Canada FACE en 2018, son obtention de deux bourses FAEQ pour étudiants-athlètes d’exception en 2018 et 2019, et le choix tant de la FCE que de la FEQ de reconnaître François comme leur Athlète Masculin Junior de l’Année en 2020 et 2019, respectivement.

C’est grâce à son frère aîné Charles que François s’est mis à l’escrime à l’âge de douze ans. Étudiant à Brébeuf à Montréal, l’escrime est l’un des quatre sports parmi lesquels choisir et qui l’amène à acquérir son premier sabre. L’entraîneur Jean-Marie Banos a bien formé ses garçons et les premières victoires ont donné à François le goût du succès. Il a lentement recentré son emploi du temps pour maintenir son élan, privilégiant l’escrime aux autres sports qu’il pratiquait également. Cette attitude acharnée associée à un talent pour la gestion des priorités et du temps a permis à François de maintenir sa trajectoire ascendante dans le sport tout en excellant tant sur le plan académique que professionnel. Jongler avec des entraînements biquotidiens cinq fois par semaine avec un poste à temps partiel d’analyste financier après avoir tout juste terminé son baccalauréat en commerce à McGill en 2022 n’est pas une mince affaire, mais  ce genre de rythme est ce qu’il aime.

Malgré tout cela, François trouve toujours le temps de prendre du recul et de profiter des charmes culturels infinis de sa ville natale de Montréal, et réserve des moments pour sa famille et ses amis. Noël est une période particulièrement chère, lorsque les frères et sœurs Charles, François et Catherine peuvent créer des souvenirs avec leurs parents Martin et Dorine.

François a jeté son dévolu sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, et estime que, paraphrasant Winston Churchill, même s’il trébuche d’échec en échec, tant que son enthousiasme reste élevé, il peut atteindre cet objectif.