Eleanor Harvey

Weapon: Fleuret
Hand: Gauchère
Born: Hamilton, ON
Residence: Hamilton, ON
Club: Ottawa Fencing/Toronto Fencing Club

Si vous rencontriez Eleanor Harvey dans la rue, votre première supposition ne serait probablement pas olympienne. Diplômée en psychologie et en études de genre de l’État de l’Ohio, elle dégage de l’énergie et de la confiance, mais la yogi végétarienne qui a lancé une entreprise de recyclage de vêtements correspondrait à votre première impression. Néanmoins, la conversation ne durera pas longtemps avant que son amour de tout ce qui touche à l’escrime ne devienne évident. Il suffit d’un peu d’intérêt pour découvrir qu’Eleanor est une grande athlète qui possède tous les outils pour atteindre son objectif d’apporter un jour au Canada une médaille olympique en fleuret.

 

Eleanor Harvey est née à Hamilton, en Ontario, de parents Ken Harvey et Lise Graydon. Bien que ses parents fussent des triathlètes actifs, c’est un ami de la famille qui recommandait l’escrime qui a amené Eleanor, 10 ans, sur la voie qui l’amènerait un jour à concourir à la fois aux jeux de Rio et de Tokyo. Dès le début de sa carrière, Eleanor a fait preuve de certaines des compétences qui lui permettraient de remporter des titres aux championnats NCAA (2016) et panaméricains (2022). Ses capacités à éviter la pointe d’un adversaire et de s’assurer que sa pointe trouve la cible même à des angles inhabituels couplés avec un profond de ténacité et de courage ont mené Eleanor à une médaille aux Championnats du monde juniors, et même aux Grands Prix Seniors (Incheon, 2022 ; Shanghai 2018) et aux Coupes du Monde (Poznan, 2022 ; Guadalajara, 2022). Eleanor est aussi une athlète qui tire sa force de ceux qui l’entourent; elle cite ses coéquipières comme modèles et raconte la victoire de leur équipe aux Jeux panaméricains 2015 Jeux à Toronto comme son souvenir d’escrime préféré. Elle partage l’un de ses trois tatouages avec Alanna Goldie, ancienne coéquipière de l’État de l’Ohio et de l’équipe du Canada.

 

Et toute cette passion sans entrave qu’Eleanor a pour le sport est quelque chose qu’elle transmet déjà. En plus de ses séances de travail deux fois par jour avec l’entraîneur Alex Martin à Calgary, en Alberta, Eleanor prend du temps pour transmettre ses connaissances à la prochaine génération d’escrimeurs au club d’Epic Fencing Club. Ce qui fonctionne bien, car elle a l’intention de poursuivre dans cette voie après avoir raccroché ses propres fleurets et le Canada en serait le grand gagnant.